• Edito Newsletter n° 14 • Un vote historique

    Le 12 Octobre devrait rester dans l’histoire. En votant  à l’unanimité l’interdiction du bisphénol A dans les contenants alimentaires,  les députés français ont  édicté la première loi  de ce genre au monde. Après avoir voté en mai dernier l’interdiction des phtalates, des alkylphénols et des parabènes, ils ont  confirmé  qu’ils avaient pris la pleine mesure de la question des perturbateurs endocriniens.  L’ANSES a, elle aussi,  pris en compte le changement de paradigme des perturbateurs endocriniens en publiant un rapport, le 27 septembre dernier, qui  reconnaît les effets du bisphénol A aux faibles doses. La France se retrouve ainsi  être le pays pionnier en la matière.  La voie est maintenant tracée pour une loi qui traite de  l’ensemble des perturbateurs endocriniens. C’est ce qu’a fait le sénateur américain John Kerry, ancien candidat démocrate à la présidence, en déposant un projet de loi devant le Sénat américain dont l’objectif est ainsi formulé : « l’organisme d’aucun parent ne doit être contaminé par un perturbateur endocrinien ».

    Ce sera  l’objectif du RES pour 2012 : obtenir une loi Kerry à la française.  Le fait que le vote du 12 octobre ait été acquis à l’unanimité laisse espérer une issue positive. Il est heureux  en effet que la  question des perturbateurs endocriniens soit comprise comme  une question non partisane. Ce n’est pas qu’une affaire de loi, c’est toute la société qui doit se mobiliser en ce sens, car éliminer les perturbateurs endocriniens de notre environnement représente  une mutation profonde. L’enjeu est la hauteur de cette mutation, car  il s’agit de notre santé et de celle des générations futures.

     
     
     

     


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