Insinuations obscènes, «blagues» déplacées, mains baladeuses, ou pis encore... Selon une étude de l'Ifop réalisée à la demande du défenseur des droits, Dominique Baudis, le harcèlement sexuel reste un fléau dans les entreprises : 58 % des femmes estiment qu'il est plus répandu qu'il y a dix ans.
Une femme active sur cinq dit en avoir été victime, les plus exposées étant les jeunes célibataires précaires travaillant dans un univers masculin, comme l'univers militaire - les récentes révélations de deux journalistes sur les violences sexuelles constatées au sein de l'armée française (la Guerre invisible, éd. Les Arènes et Causette) ont même obligé le ministre de la Défense à diligenter une enquête.
Quant à l'agresseur type, il n'est pas forcément le patron ou le supérieur hiérarchique, mais bien souvent le «simple» collègue. Une épreuve que les victimes doivent souvent gérer seules (deux tiers des femmes affirment n'avoir pu compter que sur elles-mêmes pour se défendre).
Et l'on ne voit pas comment les choses pourraient s'améliorer vu que, toujours selon l'Ifop, 82 % des entreprises n'ont aucune politique de prévention en la matière.
Une femme active sur cinq dit en avoir été victime, les plus exposées étant les jeunes célibataires précaires travaillant dans un univers masculin, comme l'univers militaire - les récentes révélations de deux journalistes sur les violences sexuelles constatées au sein de l'armée française (la Guerre invisible, éd. Les Arènes et Causette) ont même obligé le ministre de la Défense à diligenter une enquête.
Quant à l'agresseur type, il n'est pas forcément le patron ou le supérieur hiérarchique, mais bien souvent le «simple» collègue. Une épreuve que les victimes doivent souvent gérer seules (deux tiers des femmes affirment n'avoir pu compter que sur elles-mêmes pour se défendre).
Et l'on ne voit pas comment les choses pourraient s'améliorer vu que, toujours selon l'Ifop, 82 % des entreprises n'ont aucune politique de prévention en la matière.