•   N'en parlez PAS à votre médecin

      Santé nature innovation

    « Les citoyens, dans leur grande majorité, se représentent la médecine comme la source principale de santé à laquelle seuls les professionnels de santé peuvent donner accès.

    Ce système dominant de pensée est une grande et dangereuse illusion. La santé et notamment l'espérance de vie dépendent un peu de facteurs génétiques, principalement de nos comportements et de nos environnements économiques et socio-culturels, très peu de la médecine et des médecins. »
    Pr Claude Béraud, ancien médecin-conseil national de la Caisse nationale d'assurance-maladie, interview publiée le 5 avril 2013. (1)


    En tant que lecteur de Santé Nature Innovation, vous faites partie de la minorité de personnes bien informées qui, justement, ne se font pas d'illusion sur les pouvoirs de la médecine conventionnelle.

    Vous savez que les médicaments sont la troisième cause de mortalité après le cancer et les maladies cardiovasculaires. (2)

    Vous êtes au courant que les statines, ces médicaments contre le cholestérol, ne servent à rien, que le vaccin contre le papillomavirus est inefficace et dangereux, que le dépistage du cancer du sein fait plus de mal que de bien, que les antidépresseurs, les antibiotiques et les anti-inflammatoires sont beaucoup plus dangereux que ne le reconnaissent les notices.

    Vous êtes conscient que c'est l'incompétence et la corruption des autorités médicales qui permet la mise sur le marché de médicaments toxiques comme le Médiator, les contraceptifs de 3e et 4e génération, les prothèses mammaires défectueuses, les « médicaments contre la maladie d'Alzheimer » qui n'ont pas la moindre utilité.

    Tout cela vous paraît évident. Et vous savez qu'il n'y a qu'en prenant votre propre santé en main, c'est-à-dire en vous efforçant de mener une vie saine, que vous aurez une bonne santé. Vous ne comptez pas sur les pilules et la chirurgie pour obtenir une vie longue et heureuse.

    « Notre mission est de vous protéger contre vous-même »

    Mais le problème, c'est que les personnes qui ont le pouvoir, elles, voient les choses tout autrement : si vous n'avez pas le diplôme de médecin, vous êtes forcément incompétent pour gérer votre santé.

    Pour la Haute Autorité de Santé (HAS), l'Agence nationale du médicament (ANSM), l'Académie de Médecine, il est normal de se servir de leur pouvoir pour vous protéger contre vous-même, et par là-même gravement restreindre votre liberté thérapeutique.

    Selon elles, vous feriez une grave sottise si vous preniez la moindre décision pour votre santé sans en avoir « parlé à votre médecin-conseil ». Elles considèrent donc que c'est leur mission de constamment vous rappeler de ne rien faire sans avoir au préalable « consulté un professionnel de santé ».

    Mais cette vision est absurde. La priorité ne doit pas être d'infantiliser le public mais au contraire de l'informer pour qu'il gagne en autonomie. En effet, que les autorités le veuillent ou non, c'est bien vous qui prenez en permanence les décisions clés pour votre santé. Votre état de santé est déterminé à 80 % par ce que vous mangez, ce que vous buvez, la manière dont vous dormez, votre niveau de stress, votre environnement, selon que vous menez une vie active, stimulante, avec des activités de plein air, ou non.

    Par exemple, 90 % des cancers sont liés à des facteurs sur lesquels nous avons une action directe : mauvaise alimentation, tabac, manque d'exercice physique, pollutions... On estime actuellement que 30 à 35 % des cancers sont liés au régime alimentaire (3). Or, bien manger réduit non seulement le risque de développer un cancer mais l'adjonction d'aliments dits "anticancer" fournit une aide extraordinaire aux cellules de notre corps pour combattre les inflammations et le développement de cellules cancéreuses.

    Il en va de même pour le diabète de type 2, l'ostéoporose, les maladies cardiovasculaires, ou même l'arthrose : ce sont avant tout des maladies du mode de vie, que vous pouvez prévenir ou atténuer par votre comportement, mais sur lesquels les médicaments et les opérations ont peu ou pas d'influence (voir les Dossiers de Santé & Nutrition pour les conseils de prévention et de traitement à la pointe de la recherche).

    L'abus de médecine est dangereux pour la santé

    Au contraire, l'abus de médecine est un danger objectif pour votre santé. Car si vous allez consulter le médecin, vous avez un risque important de ressortir avec une ordonnance pour des médicaments, des analyses et examens (aux rayons X), voire une opération chirurgicale qui n'était pas forcément nécessaire. Or tout acte inutile sur le plan médical est dangereux. Il y a toujours, forcément, des risques.

    Je ne dis pas ça à cause des manquements, erreurs et corruptions qui ont récemment éclaté au grand jour (hormone de croissance contaminée, scandale du vaccin H1N1, prothèses PIP, etc.).

    Non, plus fondamentalement, et même si c'est vexant pour les ministres, les grands professeurs, les illustres chercheurs, et toutes les personnes qui font carrière (et fortune) grâce au prestige médical, la seule manière de contribuer durablement à une meilleure santé du public, c'est de rappeler à chacun que :

    • votre meilleure médecine est de manger de bonnes choses, boire de l'eau pure, éviter le stress excessif, dormir, mener une vie active et stimulante pour le corps comme pour l'esprit ;

    • il faut éviter autant que possible les médicaments et les opérations ;

    • consacrer régulièrement un peu de temps à apprendre et comprendre le fonctionnement du corps et les façons naturelles de rester en bonne santé peut faire une grande différence.

    C'est aujourd'hui possible de le faire gratuitement et presque en s'amusant grâce aux lettres d'informations électroniques comme Santé Nature Innovation. Pour les personnes qui ont pris le train en route, je signale que je viens de faire paraître le premier volume de mes meilleures chroniques, « l'Intégrale Santé Naturelle de Jean-Marc Dupuis », sur format papier cette fois car le livre est « un peu » épais pour être lu à l'écran (380 pages). Vous pouvez le commander en cliquant ici. Je reverserai l'intégralité de mes droits d'auteur à l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle, pour soutenir leurs actions en faveur des médecines naturelles et du droit de chacun de choisir sa médecine.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    Sources :

    1. Lanutrition.fr, Entretien avec le Pr Claude Béraud, 5 avril 2013

    2. Cité par Claude Béraud, cf ci-dessus.

    3. Anand P, Kunnumakkara AB, Sundaram C, Harikumar KB, Tharakan ST, Lai OS, Sung B, Aggarwal BB. Cancer is a preventable disease that requires major lifestyle changes. Pharmaceutical Research. September 2008, Volume 25, Issue 9, pp 2097-2116
    4. Santé Nature Innovation est un service d'information gratuit des Nouvelles Publications de la Santé Naturelle, SARL au capital de 2000 euros, 14 rue Charles Laffitte, 92200, Neuilly-sur-Seine. Pour toute question, merci d'adresser un message à contact@santenatureinnovation.com


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  •  Nous sommes les Anciens des Masaï de Tanzanie, l’une des plus anciennes tribus d’Afrique. Le gouvernement vient d'annoncer qu’il prévoyait d’expulser des milliers de familles de nos terres pour permettre aux touristes de tuer lions et léopards. Les expulsions peuvent commencer d'un instant à l'autre.

    L’an dernier, lorsque nous avons entendu parler de ce projet pour la première fois, près d’un million de membres d’Avaaz s'étaient mobilisés pour nous aider. La tempête médiatique que vous avez créée a forcé le gouvernement à abandonner ses projets pendant plusieurs mois. Mais le président a attendu que l’attention des médias retombe pour relancer ce projet qui vise à nous déposséder de nos terres. Aujourd’hui encore, nous avons besoin de votre aide de toute urgence.

    Le président Kikwete ne se soucie pas de nous, mais on a vu qu'il était sensible à la pression médiatique et citoyenne -- la votre! Nous n'avons peut être que quelques heures. S’il vous plaît, nous avons besoin de votre mobilisation à nos côtés pour défendre nos terres, notre peuple et nos majestueux animaux. Parlez-en autour de vous avant qu’il ne soit trop tard. Cet appel représente notre dernier espoir:

    http://www.avaaz.org/fr/avec_les_masai_b_fr/?bvVpjbb&v=23511

    Notre peuple vit sur ces terres en Tanzanie et au Kenya depuis des siècles. Nous respectons les animaux et vivons dans le respect de notre délicat écosystème. Mais depuis des années, le gouvernement cherche à gagner de l’argent en mettant nos terres à la disposition des émirs et des rois du pétrole pour qu’ils y organisent leurs safaris meurtriers. En 2009 déjà, les autorités ont tenté de nous expulser pour faire place à ces expéditions de chasse. Nous avons résisté. Nous avons été arrêtés et brutalisés par centaines. L’an dernier des princes fortunés ont tiré sur des oiseaux depuis des hélicoptères. Ces crimes vont à l’encontre des valeurs de notre culture.

    Aujourd’hui, le gouvernement annonce qu’il va raser une grande partie de notre terrain pour créer un soi-disant « corridor biologique pour la faune sauvage », mais nous ne sommes pas dupes: il s’agit d’une ruse pour sacrifier nos majestueux animaux aux entreprises qui organisent les chasses pour touristes fortunés. Le gouvernement prétend que ces nouvelles dispositions sont un compromis, mais leurs conséquences sur le mode de vie de notre peuple seront désastreuses. Nous serons déplacés par centaines, et nous perdrons nos maisons et les terres sur lesquelles vivent nos animaux.

    Le président Kikwete sait que cette affaire pourrait susciter la controverse chez les touristes qui se rendent en Tanzanie et représentent une source de revenus essentielle. Il craint donc pour l’image de son pays. Si nous pouvons organiser une mobilisation mondiale plus forte encore que l’an dernier, si nous mettons la Tanzanie sous le feu des médias, il devra réfléchir à deux fois. Soutenez-nous maintenant pour demander à Jakaya Kikwete d’arrêter de vendre son pays:

    http://www.avaaz.org/fr/avec_les_masai_b_fr/?bvVpjbb&v=23511

    Cette spoliation de nos terres pourrait signifier la fin des Masaï dans cette partie de la Tanzanie. Nombreux sont ceux qui déclarent préférer mourir plutôt que d’être déracinés. Au nom de notre peuple et des animaux qui paissent sur nos terres, soutenez-nous pour faire changer d’avis notre président.

    Avec espoir et détermination,

    Les Anciens Masaï du district de Ngorongoro

    SOURCES

    Vous ne partirez plus en safari (Courrier International)
    http://www.courrierinternational.com/article/2010/02/11/vous-ne-partirez-plus-en-safari

    Chassés de leurs terres, les Masaï de Tanzanie sont menacés (Rue89)
    http://www.rue89.com/2010/06/27/chasses-de-leurs-terres-les-masai-sont-menaces-156143

    Des Maasai expulsés et incarcérés pour faire place à des concessions de chasse (Survival France)
    http://www.survivalfrance.org/actu/4887">http://www.survivalfrance.org/actu/4887">http://www.survivalfrance.org/actu/4887


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  • Plongée dans l'Internet criminel

    Vendredi 10 Mai 2013

    Amaury Mestre de Laroque  (Marianne )

    Descente dans le « dark Web ». Les initiés y achètent drogues, armes, faux papier, films nécorphiles ou pédophiles, livres de cuisine antropophagique...


    Capture d'écran du site SilkRoad
    Capture d'écran du site SilkRoad
    Oubliez Google ou Yahoo, laissez tomber les extensions familières en .com, .fr ou .net. Sous la partie émergée d'Internet, loin, très loin dans les profondeurs de la Toile, se cache un monde interlope dont le commun des internautes ignore tout, où jamais il ne descendra.

    Dans ces bas-fonds du Web, tout se négocie le plus discrètement du monde et les accroches commerciales ne font pas dans la nuance. Savez-vous « éviscérer un voisin sans en gâter la viande » ? Connaissez-vous les plus insoupçonnables associations médicamenteuses pour condamner vos ennemis au silence éternel ?

    Pour garder les mains propres, des professionnels se chargent de la basse besogne : comptez 5 000 € pour faire disparaître un proche, le triple pour un journaliste.

    Psychotropes, armes à feu, films nécrophiles et pédophiles, livres de cuisine anthropophagique, faux papiers, listings de numéros de cartes de crédit, contrefaçons horlogères chinoises, téléphones mobiles indétectables par les autorités, télécommandes universelles pour déverrouiller les automobiles de moins de cinq ans... la liste de ce qu'on peut trouver dans les entrailles du Net n'a que l'imagination pour limite. Et ceux qui s'y dissimulent sont tout aussi nombreux.

    Outre les trafiquants, les receleurs de tout poil et les pédophiles réunis sur des forums indétectables, théoriciens du complot, pronazis, aspirants jihadistes y côtoient les révolutionnaires de tous les pays et les cyberhéros autoproclamés qui en appellent à la désobéissance virtuelle ou qui balancent les adresses des détraqués, tels les Anonymous.

    C'est par ce biais que fut révélée la véritable identité du « dépeceur de Montréal », Luka Magnotta. L'intéressé diffusait dès 2011 ses premières mises en scène macabres (il asphyxiait un chaton avec un sac plastique) et ses premiers avis de recrutement de futures victimes humaines.

    Bienvenu dans le dark Web. En l'absence de statistiques, il se dit que ce Net que Google ignore serait neuf fois plus vaste que la partie émergée. Sur les autoroutes de l'interdit, l'anonymat est requis. Monnaie, outils de navigation, moyens de communication..., tout est crypté.

    On y avance masqué avec un navigateur refusant les cookies, scripts Java et autres espions logiciels qui hantent l'Internet marchand. Même les adresses des sites sont exotiques. En lieu et place des classiques .com, les .onion (« oignon » en anglais) dominent avec des adresses absconses de type https ://3swkolltfj2xjksb. onionh.

    Ces sites ne sont accessibles que par le réseau Tor (pour The Onion Router). Le logiciel, compilé sous la forme d'un pack (1) prêt à l'emploi dont l'usage n'est en rien illégal, connecte l'internaute à la Toile par des chemins de traverse. Les flux de données transitent par des « tunnels » dont la fonction est de masquer l'adresse IP (la carte d'identité) du surfeur.

    L'ordinateur se relie à un serveur TOR (ou à un autre réseau anonyme tels que I2P, Freenet, Haystack), lui-même connecté aléatoirement à un autre, etc. Cette chaîne d'échanges cryptés complique considérablement la tâche des enquêteurs tentant de remonter jusqu'à la véritable identité d'un suspect.

    Une fois connecté à ce réseau clandestin, si l'on ne sait pas où se diriger, les « bonnes adresses » sont partiellement rassemblées au sein de plusieurs wikis (Hidden Wiki, Cleaned Hidden Wiki), des annuaires collaboratifs complétés par de bonnes volontés.

    Une porte d'entrée pour découvrir Torbook, l'équivalent caché de Facebook ; Hackintosh, où le matériel Apple neuf bénéficie de 50 % de rabais ; TorDir, un annuaire de liens profonds fréquemment mis à jour ; HackBB, le forum pour s'initier à toutes les activités frauduleuses (extorsion de données, achat de cartes bancaires vierges, etc.), sans compter les nombreux canaux de conversation comme IRC. C'est par le biais de cette messagerie instantanée que l'on peut pénétrer les tréfonds du Net, car la plupart des habitués hébergent leurs sites et forums sur leur propre serveur, les rendant de fait totalement invisibles des profanes.

    Au hasard des rencontres, on peut facilement se trouver à chatter avec des (très) jeunes comme Paul. A 14 ans - c'est du moins ce qu'il prétend -, il alimentait des blogs avec des clips de sa sœur aînée filmée dans le plus simple appareil. Joint par mail, il s'explique : « Au début, c'était un délire avec des potes, on s'échangeait des vidéos de filles de notre classe, en filmant dans les vestiaires des gymnases avec nos téléphones mobiles, puis on a élargi à notre entourage. »

    Rapidement bannis des forums classiques du Web clean, ils ont trouvé la parade. « Le grand frère d'un copain nous a montré comment créer notre propre espace de discussion pour échanger nos pics [images] entre nous. » Dans cette situation orwélienne où les enfants espionnent leurs aînés, les fausses identités ouvrent des perspectives insoupçonnées : absence de contrôle des âges, activités indétectables par des parents dépassés par la technologie et aucune circulation visible de monnaie.

    Sur le dark Web, pour régler ses emplettes, les cartes bancaires sont bannies au profit du Bitcoin (BTC). Cette monnaie non régalienne et virtuelle, imaginée par un certain Satoshi Nakamoto afin de créer un moyen de paiement échappant au contrôle des banques centrales, tourne à plein.

    Sans matérialisation physique, elle est émise à l'aide d'un algorithme dont les calculs sont assurés par les PC d'internautes volontaires ayant téléchargé le logiciel ad hoc (2). Ces ordinateurs - les « mineurs », dans le jargon - servent aussi à vérifier l'authenticité des transactions en apposant leur signature cryptographique.

    Les participants à cet « effort collectif » sont gratifiés pour chaque calcul réussi de 25 BTC. Ces jetons immatériels peuvent être échangés en euros sur des places de marché (MtGox, Bitcoin.de) à leur cours en vigueur (3) ou directement utilisés pour acquérir des biens.

    Sans lever le pouce, il est donc relativement aisé de s'enrichir, en laissant travailler son ordinateur dans sa chambre. Certains ne s'en privent pas pour se constituer un pécule discret.

    Envois sous pli discret

    Dispositif des autorités européennes pour lutter contre la cyber criminalité - Peter DeJong/AP/SIPA
    Dispositif des autorités européennes pour lutter contre la cyber criminalité - Peter DeJong/AP/SIPA
    Pour connaître l'ampleur des « petits trafics », il faut s'en tenir aux rares estimations de spécialistes.

    Ainsi Nicolas Christin, chercheur à l'université Carnegie Mellon de Pittsburgh, estime que le site britannique SilkRoad (spécialisé dans la revente de substances illicites en tout genre depuis février 2011) générerait 1,18 million d'euros de recettes mensuelles, ce qui, d'après ses calculs, « lui rapporterait près de 109 000 € de commissions ».

    Au moment de ses investigations, menées sur les deux premiers trimestres 2012, « l'audience était encore limitée, avec de 30 000 à 150 000 clients, mais il est évident qu'elle ne cesse de croître ».

    Impossible à vérifier : la maison ne cherche pas de publicité. Mais une chose est sûre, cet eBay de la drogue propose une palette de services à faire pâlir Amazon.

    Si, dans les échanges mafieux, les entourloupes se règlent à l'arme à feu, sur le Web anonyme, en l'absence d'interlocuteurs identifiés, il faut prendre des précautions en amont pour garantir la solvabilité et l'honnêteté des tiers. Sur Black Market Reloaded comme sur SilkRoad, les vendeurs sont ainsi notés par les acheteurs sur le respect des délais, la qualité des produits, et la discrétion des emballages.

    Un exercice de transparence auquel sont soumis également les acheteurs. A moins d'être déjà « en affaire régulière » avec le vendeur, les clients paient à un intermédiaire - appelé ici « escrow » - qui encaisse la somme avant de donner son feu vert pour l'expédition.

    A la réception, le client confirme, par une remise contre signature, que tout s'est bien passé. Les fonds sont alors débloqués, la commission de l'intermédiaire déduite (de 0,1 à 1,3 %). Comptez de trois à cinq jours pour les délais de livraison et n'espérez pas faire des économies.

    Pour les fumeurs, le gramme est facturé au prix de la rue, mais, à partir d'une demi-savonnette (125 g), les tarifs baissent sensiblement. Et la liste des produits disponibles donne le tournis : kétamine, LSD, opium, peyotl, héroïne, MDMA, GHB (la drogue du violeur)...

    Pour les échanges plus encombrants - par exemple un fusil d'assaut -, impossibles à expédier par petits paquets, le site Web sert de vitrine commerciale, affiche le stock et les tarifs, puis les tractations s'opèrent par mails émis à partir d'adresses anonymes (Tormail). Les correspondances sont cryptographiées à l'aide d'une solution utilisée par l'industrie militaire (GnuPG) où seuls les deux intéressés, par un échange de clés codées, peuvent décrypter les données envoyées ou reçues.

    C'est par ce biais tortueux que nous avons pu rencontrer Paulo, un trafiquant d'armes. Sa zone de chalandise couvre l'Italie, l'Espagne et, dans une moindre mesure, l'Hexagone. Son matériel provient de Roumanie : des fusils d'assaut comme les Calico 9 mm (1 100 €) et AKS-74U (760 €), mais aussi des pistolets comme le Walter P99 (1 150 €) et le Beretta 92 (690 €).

    « Ce business n'a pas changé avec Internet, il est juste plus discret, explique-t-il. La mécanique reste la même, il faut toujours récupérer le matériel à un point de rendez-vous en réglant sur place en liquide, mais il n'est plus nécessaire d'avoir des contacts dans le milieu pour se fournir. »

    Le prix est fixé par avance, un acompte (30 %) est exigé pour connaître le point de rendez-vous. Sur place, une «mule» récolte le solde et fournit la marchandise à celui qui se présente. Ni le vendeur ni l'acheteur ne se croisent. Les filatures n'en sont que plus complexes.

    Protéger 370 millions d'Européens                                                            

    D'autant que les forces de l'ordre butent sur un os d'ordre légal.

    Cet anonymat généralisé exige d'investiguer sous pseudonyme. Or, en France, la pratique n'est autorisée que pour certaines enquêtes liées aux cas les plus graves (lire l'encadré, ci-dessous).

    Par ailleurs, la plupart des sites sont hébergés à l'étranger, ce qui implique notamment des coopérations entre les forces de police. Depuis janvier 2013, une brigade paneuropéenne au sein d'Europol est censée faciliter ses échanges. Mais la charge est lourde.

    Selon ses propres estimations, elle doit protéger 370 millions d'Européens connectés à Internet dont un bon tiers effectue fréquemment des opérations bancaires en ligne. Une aubaine pour les initiés s'échangeant les programmes adéquats pour aspirer ces millions de numéros de cartes de crédit en transit sur la Toile.

    En 2011, un numéro volé de Mastercard valide avec le PIN fourni s'échangeait 80 €. Aujourd'hui, l'offre étant supérieure à la demande, pour le même prix, on vous en fournit une petite dizaine...

    (1) http://goo.gl/35Z4T

    (2) Les outils (PC, Mac, Linux) sont téléchargeables sur http://goo.gl/TW0Lx

    (3) Le cours à la minute près du bitcoin est consultable sur http://goo.gl/gmK6k

    UN CASSE-TÊTE POUR LES ENQUÊTEURS

    Le lieutenant-colonel Eric Freyssinet est le chef de la division de lutte contre la cybercriminalité au pôle judiciaire de la gendarmerie nationale et vice-président du groupe de travail des chefs d'unité de l'European Union Cybercrime Task Force.

    Marianne : A-t-on une estimation du nombre d'internautes utilisant Tor ?

    Eric Freyssinet : Selon les statistiques de Tor Project, 38 000 internautes français surferaient quotidiennement sur ce réseau, mais cela reste difficile à évaluer, car la fréquentation de sites n'est pas forcément illégale et l'identification d'un suspect est complexe.

    Avez-vous procédé à des arrestations d'internautes utilisateurs de ce réseau anonyme ?

    E.F. : Pour l'instant, il n'y a pas eu d'enquêtes marquantes conduisant à l'interpellation de suspects en France. Pour des raisons légales, nous ne pouvons investiguer sous pseudonyme que pour la traite des êtres humains (proxénétisme forcé), les jeux d'argent et de hasard en ligne, l'apologie du terrorisme et les infractions contre les mineurs.

    Nous souhaitons que cette capacité soit étendue aux atteintes aux systèmes de traitement automatisé de données et à la contrefaçon de cartes bancaires.

    Observez-vous en particulier l'activité de groupuscules parapolitiques (anarchistes, néonazis...) ?

    E.F. : Tor n'est pas le seul moyen d'anonymisation, ou de discrétion renforcée, utilisé par les différents groupes. On peut les rencontrer sur plusieurs canaux.

    On reste attentif aux informations sur des infractions qui pourraient être commises par des personnes se revendiquant « Anonymous », mais notre rôle n'est pas de surveiller tel ou tel groupe de personnes.

    Cet article est paru dans le magazine Marianne en kiosques du 27 avril au 3 mai

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  • Céréales

    2013      640 p.    25 €

    Qu'y a-t-il derrière votre bol de céréales ?

    La plus grande saga que le monde ait vécue

    Les céréales font partie de notre quotidien, dès le petit déjeuner... Elles accompagnent aussi les sociétés humaines depuis plus de dix mille ans, sur tous les continents. Pourtant, il n’existait pas jusque-là de livre grand public qui aborde les céréales sous tous les angles.

    En conjuguant curiosité et humour, Jean-Paul Collaert nous entraîne à travers champs pour découvrir maints aspects méconnus de ces plantes vraiment hors du commun. Cette saga aux multiples épisodes permet de rencontrer une foule de personnages savoureux, chercheurs passionnés ou capitaines d’industrie. C’est surtout un hommage rendu aux paysans qui ont nourri la planète et le feront encore, pour notre plus grand bien. Au passage, de multiples questions très actuelles sont abordées, car les céréales sont au cœur de la géopolitique, du changement climatique et de la crise énergétique, sans oublier les OGM ou l’alimentation de demain.

    Rempli d’anecdotes, ce livre passionnera aussi bien les collégiens et les étudiants que leurs parents : impossible désormais de passer devant un champ sans y jeter un coup d'oeil.

    Ingénieur agronome de formation, Jean-Paul Collaert se lance d’abord dans le maraîchage, en Dordogne, avant de trouver sa voie dans le journalisme horticole. Après avoir travaillé à L’Ami des jardins et Rustica Hebdo, il finit sa carrière comme rédacteur en chef de Jardins de France, la revue de la Société nationale d’horticulture de France. Depuis une dizaine d’années, il a écrit plusieurs best-sellers, dont Purins d’ortie et compagnie (éditions de Terran), L’Art du potager en carrés (Edisud), ainsi que le monumental Nouveau jardin écologique (éditions Rustica). Il aime expérimenter et faire connaître des techniques originales comme le jardinage en lasagnes ou le vermicompostage, toujours au plus près de la nature.


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  • 2012    175 p.    12 €

      Saviez-vous que la caféine et la théine sont en réalité la même molécule ? Auriez-vous envie, comme nos ancêtres les Gaulois, de vous laver avec de la cendre en guise de savon ? Et Pourquoi mon voisin bronze-t-il toujours plus vite que moi ? Si vous êtes curieux de toutes les petites anecdotes sur notre quotidien du matin alors, n'hésitez pas, ce livre est pour vous ! A la fois drôle et sérieux, historique et scientifique, Marie Curieuse vous fera découvrir un nouveau monde fait de chimie, de hasard, de génie...

      Marie Curieuse... mais qui est donc Marie Curieuse ? Ce pourrait être vous, si tout comme elle, des questions vous assaillent dès le matin à la sortie du lit :
    Quelle différence y-a-t-il entre la théine et la caféine ? Comment le savon a-t-il été créé ? À quoi sert le collagène présent dans notre épiderme ? Avec quoi se maquillait Cléopâtre ?
      L’auteure nous fait découvrir l’histoire d’un produit, les origines de ses composants, les réactions chimiques pour arriver à un tel résultat et son utilisation... bref la petite chimie du matin ! Chaque partie est construite autour d’une thématique. Les explications sont claires et concises et les illustrations décalées nous emportent dans le monde de Marie Curieuse.


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  •   Bayer et Syngenta manœuvrent pour bloquer l'interdiction de leurs insecticides

    De notre envoyé spécial à Bruxelles

    À première vue, le dossier peut paraître anecdotique, alors que l'Europe compte ses millions de chômeurs et se cherche un avenir. Il est question de la survie des colonies d'abeilles sur le continent. Mais l'affaire en dit long, à sa manière, sur les méandres de la prise de décision au cœur de Bruxelles.

    Ce lundi matin, les États membres de l'Union décideront, s'ils valident la proposition de la commission européenne, de suspendre pour deux ans l'utilisation de trois insecticides jugés fatals aux abeilles et autres bourdons. Un premier vote, le 15 mars, n'avait pas recueilli de majorité qualifiée, et rien ne dit que ce deuxième essai, en « comité d'appel », y parviendra.

    Certains pays, comme la France ou les Pays-Bas, y sont pourtant très favorables. Deux études scientifiques, l'une britannique, l'autre française, ont apporté des preuves des effets néfastes de l'utilisation de ces pesticides, dits « néonicotinoïdes », sur les colonies d'abeilles.

    En janvier, c'était au tour de l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) de se prononcer : elle confirmait ce diagnostic alarmiste, qualifiant le risque d'« inacceptable ». En réaction, la commission proposait, non pas d'interdire à jamais, mais de suspendre pour deux ans l'utilisation de ces trois insecticides pour certaines cultures, comme le maïs.

    Du simple bon sens ? Pourtant, en mars dernier, pas moins de neuf États ont voté contre. Et cinq autres, dont l'Allemagne et la Grande-Bretagne, se sont abstenus. Des observateurs n'ont pas manqué de voir dans ce résultat les effets fructueux d'un intense lobbying mené à Bruxelles par les deux groupes qui commercialisent les fameux « néonicotinoïdes » : Bayer, géant allemand de la chimie et de la pharmacie, et Syngenta, poids lourd suisse dans le secteur de la chimie et de l'agroalimentaire.

    Une campagne de l'ONG Avaaz a récolté plus de deux millions de signatures pour « sauver nos abeilles ». ©AvaazUne campagne de l'ONG Avaaz a récolté plus de deux millions de signatures pour « sauver nos abeilles ». ©Avaaz


    « Syngenta et Bayer investissent beaucoup dans cette affaire, et leur objectif, à présent, est de constituer une majorité qualifiée contre le texte, lundi, ce qui aurait pour effet d'enterrer la proposition de la commission… », estime Bart Staes, un eurodéputé vert belge, qui suit de près le dossier. Ce scénario semblait toutefois, à la veille du vote, peu probable.

    Staes a publié avec son groupe un argumentaire  qui prétend déconstruire les « dix mensonges » de Syngenta sur les néonicotinoïdes. « Ce sont des stratégies de lobbyistes que l'on connaît par cœur : ils cherchent à distiller de l'incertitude. Ce sont des “marchands de doutes” (voir le livre ci-contre). Quel que soit le sujet, ils nous disent toujours que cette mesure va coûter des milliers d'emplois, ou un demi-point de PIB, ou encore qu'elle va freiner l'innovation », estime l'élu belge, qui effectue son troisième mandat au parlement.

    L'ONG Corporate Europe Observatory, qui plaide pour davantage de transparence dans la bulle bruxelloise, a publié le 11 avril une série de lettres de Bayer et Syngenta qui confirment l'agressivité de leurs techniques de lobbying. Dans l'une d'elles, datée de juin 2012, c'est le PDG de Syngenta en personne qui prend la plume, pour s'adresser au commissaire européen alors chargé du dossier, le Maltais John Dalli. Il lui explique sans ciller qu'il vient de déjeuner, en marge d'un G 8, avec François Hollande et Barack Obama, pour évoquer la contribution de son groupe à la lutte contre la faim dans le monde, et qu'il faut donc prêter attention à ses arguments.

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  • Bientôt une loi contre l'obsolescence programmée?  

    Des télés qui lâchent, des imprimantes qui patinent, des machines à laver qui dégorgent. Peut-on laisser les industriels raccourcir impunément la vie de leurs produits ? La discussion s'ouvre ce mardi au Sénat.

    Ce mardi, le Sénat sera appelé à discuter d’une proposition de loi sur l’obsolescence programmée. En clair, la planification délibérée, par les industriels, de la mort d’un objet. Et ce, afin d’inciter les consommateurs à en acheter un nouveau, plus beau, plus à la mode. Déposée par le sénateur Jean-Vincent Placé (Europe Ecologie – Les Verts) le 13 mars, le texte vise à augmenter la durée de vie des produits. Mais comment donc ? En augmentant graduellement la durée légale de conformité des produits établie par le Code de la consommation de deux ans à cinq ans d’ici à 2016. « La plupart des produits sont fiables pendant au moins cinq ans, les fabricants ne devraient donc pas être particulièrement pénalisés par cette mesure. L’allongement de la durée de garantie peut même constituer un avantage concurrentiel », souligne le texte. La proposition de loi propose aussi une mise à disposition de pièces détachées pendant une période de dix ans et une meilleure information sur les possibilité de recyclage du produit usagé.

    Et si c’était un mythe ?

    Il était temps. Car la mort planifiée se décline sous de multiples formes, comme le souligne le Centre européen de la consommation (CEC) – une association franco-allemande qui œuvre pour la protection des droits des consommateurs en Europe – dans son étude (PDF). Là, il répertorie les différentes formes d’obsolescence : technique (un appareil tombe en panne et est irréparable), par péremption (des produits alimentaires affichés comme bons à jeter alors qu’ils sont encore consommables), esthétique (c’est la mode qui rend l’objet caduc), ou encore écologique (on envoie au garage sa titine pour une nouvelle voiture qui consomme moins). Conclusions du rapport : pour chaque appareil acheté, le consommateur devrait pouvoir connaître « la durée de vie de l’appareil », « la réparabilité de l’appareil et la durée de disponibilité des pièces détachées et accessoires », « l’impact environnemental du produit » et recevoir « une incitation au recyclage de l’ancien appareil ». Une transparence que promet en partie la proposition de loi de Jean-Vincent Placé.

    Mais responsabiliser les industriels ne fera pas tout. Le citoyen a aussi sa part à accomplir, assurait en novembre dernier dans nos colonnes, Damien Ravé, le fondateur du site Commentreparer.com : « En fin de chaîne, l’acte d’achat est toujours accompli par le consommateur. Il peut évoquer la manipulation, la dissimulation, l’absence de choix, mais est-il prêt à croire qu’il n’a aucune responsabilité dans la qualité des produits qu’il achète ? (…) L’obsolescence programmée est peut-être bien un mythe affirme même l’économiste Alexandre Delaigue On peut expliquer la durée de vie réduite de nos appareils beaucoup plus simplement : par leur faible prix". 

    La rédactrice :  Karine Le Loët

    Rédactrice en chef à " Terraeco"


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  •   Ursula Gauthier, correspondante permanente de l'Obs à Pékin


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  •   Le projet de loi Hamon donne de nouveaux droits aux consommateurs

    L’autre grand volet de la loi sera la lutte contre le surendettement, en complément de la loi Lagarde, votée il y a trois ans. L'instauration d'un registre national des crédits – une des dispositions phare prévues à l'origine – ne figure pas dans le projet mais devrait être réintroduite par voie d'amendement lors de l'examen parlementaire. Le projet de texte a fait l'objet d'objections juridiques de la part du Conseil d'État et doit être retravaillé, a fait savoir jeudi le ministère, réaffirmant que « sa détermination reste intacte » et que le ficher « figurera bien dans la loi ».

    Ce point fait débat : des associations de lutte contre le surendettement, comme Cresus, y sont très favorables depuis de nombreuses années. Mais d’autres, comme l’UFC-Que choisir, estiment qu’un tel fichier positif ne préviendrait nullement le surendettement.

    L’UFC-Que choisir regrette que ne figure au bout du compte dans le projet de loi qu’un seul volet sur l’assainissement du crédit à la consommation, pourtant promis par Benoît Hamon : le fait qu’au-delà de 1 000 euros, un professionnel soit tenu de proposer également un crédit amortissable s’il suggère un crédit renouvelable.

    En revanche, aucune déliaison n’est faite entre les cartes de fidélité et les cartes de crédit renouvelable. Dans un certain nombre d’enseignes, l'obtention de la première continuera de générer automatiquement la seconde.

    Au rayon des avancées, les associations se montrent en revanche satisfaites par les dispositions qui concernent les assurances. Les consommateurs pourront en effet plus facilement résilier leurs contrats d’assurance-habitation et automobile. À partir du 13e mois, ils pourront le faire à tout moment, sans frais ni pénalités. L’objectif est de mieux faire jouer la concurrence, alors que les prix des assurances augmentent sans cesse.

    De même, la protection des consommateurs sera plus importante s’agissant des ventes à distance, via la transposition de la directive européenne du 25 octobre 2011. L’allongement du droit de rétractation sera ainsi porté de 7 à 14 jours lors de ce type de ventes.

    Également au programme : un durcissement de la loi face aux pratiques commerciales trompeuses ainsi que concernant la commercialisation de denrées alimentaires dangereuses pour la santé. Le scandale de la viande de cheval vendue pour du bœuf est dans tous les esprits. Le texte prévoit de décupler les amendes pour les délits graves, et doit permettre de condamner jusqu’à 10 % du chiffre d’affaires de l’exercice précédent la faute. Le juge pourra même interdire toute activité commerciale au coupable convaincu de tromperie.


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  •   Quel est le concept des petits champions de la lecture ?

    Les enfants en classe de CM2 sont invités à lire à voix haute un court texte de leur choix pendant Les petits champions de la lecture3 minutes maximum. Le meilleur lecteur peut participer à l’étape suivante du jeu ; le jeu « Les petits champions de la lecture » comprend quatre étapes.

    Les finalistes sont invités à Paris, avec un accompagnateur, pour une grande finale nationale qui se déroulera à la Comédie française en présence des parrains de l’opération, Daniel Pennac et Guillaume Gallienne le 29 mai !

    Le partage du plaisir du lire est au cœur des petits champions : ainsi les champions permettent également à leur groupe ou à leur classe de remporter des prix.

    Si vous êtes un enseignant de classe de CM2, un libraire, un bibliothécaire ou un médiateur du livre, vous pouvez organiser facilement un premier tour en vous inscrivantsur le site.

    Nous vous invitons également à participer à l’organisation d’un second tour en vous inscrivant sur le site.

    Vous rejoindrez le comité local d’organisation chargé de mettre en place la finale au niveau départemental. L’association Les petits champions de la lecture communiquera  ce à comité local la Les petits champions de la lectureliste des participants à votre finale ainsi que toutes informations utiles.

    Consultez la brochuretout sur le jeu , la boite à questions, comment participer pour en savoir plus !

    Soutenez et faites connaître Les petits champions de la lecture en nous rejoignant sur les réseaux sociaux:  Twitter, Facebook, Youtube, et Google +

    >> Antoine Gallimard, président des petits champions de la lecture vous souhaite la bienvenue.

      Pour en savoir plus: lespetitschampionsdelalecture.fr

     


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