• Regarder la télévision diminue notre espérance de vie et bouleverse notre cerveau

     12 juin 2015,

    tous les jours je lave mon cerveau avec la tele

    La télévision affecte la santé et diminue l'espérance de vie

    En 2011, une étude scientifique malheureusement peu relayée dans les medias français avait montré que chaque heure passée devant la télévision réduisait l'espérance de vie. Ces travaux tout à fait sérieux ont été publiés dans la Revue Britannique de la Médecine Sportive (BJSM) et réalisés par des chercheurs de l'Université du Queensland à Brisbane (Australie). Ces scientifiques, dirigés par Lennert Veerman, ont utilisé et analysé l'ensemble des données épidémiologiques acquises en 1999-2000 auprès d'une cohorte de 11 247 Australiens. Ils ont ainsi pu évaluer l'impact de la télévision sur l'espérance de vie de leurs concitoyens : selon ces calculs, en 2008, les 9,8 milliards d'heures de télévision consommées par les Australiens auraient réduit l'espérance de vie moyenne des hommes de 21,6 mois et celle des femmes de 18 mois. Regarder la télévision 3 heures par jour pendant vingt ans réduirait donc en moyenne l'espérance de vie d'une année !

    Ces résultats implacables et très solides ne font que confirmer une autre étude publiée dans le Journal de l'Association Médicale Américaine (JAMA), réputé pour sa rigueur scientifique. Cette méta-analyse englobe les données de plusieurs cohortes suivies entre 1970 et 2011 aux Etats-Unis et elle aboutit à des conclusions très proches. Selon ces travaux, les personnes soumises à deux heures de télévision quotidienne ont un risque de développer un diabète de type 2 accru de 20 % et voient leur probabilité de souffrir d'une affection cardio-vasculaire augmentée de 15 %. Au final, la mortalité globale de ces téléspectateurs est augmentée de 13 %.

    S'agissant de l'impact psychique et neurobiologique de la télévision, une étude américaine publiée en 2005 a étudié les modes de vie de 135 personnes développant une maladie d'Alzheimer et les a comparés aux habitudes d'un groupe témoin de 331 personnes exemptes de cette maladie. Les conclusions de ce travail sont pour le moins étonnantes et montrent que chaque heure passée devant la télévision augmente sensiblement le risque de développer ce type de démence.

    La télévision accroît les risques de troubles de l'attention chez l'enfant

    Une autre étude publiée en 2011 par des chercheurs de l'Université de Virginie s'est focalisée sur trois groupes de 60 enfants âgés de quatre ans. Le premier groupe a regardé pendant neuf minutes un dessin animé au rythme très rapide. Le deuxième a visionné pendant la même durée un programme éducatif et enfin le troisième groupe a réalisé une activité de dessins. Tous ces enfants ont ensuite été soumis à quatre tests classiques mesurant leur capacité de concentration et leurs facultés logiques. Le résultat est sans appel : tous les enfants ayant regardé les dessins animés au rythme trépidant ont beaucoup moins bien réussi les tests que les enfants des deux autres groupes.

    Ces expériences confirment les travaux d'un autre scientifique de renom, Frédéric Zimmerman, de l'Université de Californie. Celui-ci a en effet montré qu'en moyenne, chaque heure quotidienne que les enfants de moins de trois ans passent à regarder la télévision correspond à un doublement du risque de développer des problèmes d'attention cinq ans plus tard. S'appuyant sur ces différentes études, la communauté scientifique considère à présent de manière consensuelle que le fait de regarder régulièrement la télévision avant l'âge de deux ans est associé à des retards de langage, des retards cognitifs et, plus tard dans la vie, à de moins bons résultats scolaires ainsi qu'un risque accru de troubles de l'attention.

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  •  Mediator : l’Etat pris en faute

    Jeudi 10 Juillet 2014
     
    Clotilde Cadu - Marianne
    Journaliste à Marianne, notamment en charge des questions de santé 

    Le tribunal administratif de Paris estime que les pouvoirs publics ont commis une erreur en laissant sur le marché le coupe-faim du laboratoire Servier. Une première dans ce scandale sanitaire qui n'est pas sans conséquence. Cette décision permettra à l'ancienne consommatrice de Mediator qui avait saisi la justice en 2013 d'être indemnisée dans un délai raisonnable. Quand les autres procédures peuvent prendre jusqu'à une dizaine d'années...


    ESCHER/JDD/SIPA
    ESCHER/JDD/SIPA
     
    Les pouvoirs publics n’ont pas fabriqué le Mediator. Certes. Mais ils l'ont laissé sur le marché alors que des doutes sur la dangerosité du médicament existaient. Une faute qu’a décidé de sanctionner la justice : le tribunal administratif de Paris a retenu la responsabilité de l’Etat dans l’affaire des coupes-faims de Servier.

    « L’absence de suspension ou de retrait de l’autorisation de mise sur le marché du Mediator est constitutive d’une carence fautive de l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) de nature à engager la responsabilité de l’Etat à compter du 7 juillet 1999, date de la séance de la commission nationale de pharmacovigilance à laquelle a été évoquée la situation du benfluorex (la molécule du Mediator, nldr) », peut-on lire dans le jugement rendu public le 3 juillet dernier (voir ci-dessous).

    Pour la première fois, l’Etat est déclaré « responsable des conséquences dommageables éventuelles » de Mme A., une ancienne consommatrice de Mediator qui avait saisi la justice en 2013. « Le tribunal administratif de Paris a retenu que les fautes des laboratoires Servier n’empêchent pas la responsabilité de l’Etat en tant qu’autorité de tutelle de l’AFSSAPS », indique Martine Verdier, l’avocate de Mme A.

    Une expertise médicale a été ordonnée, qui permettra par la suite de statuer sur l’indemnisation à verser à la victime. L’Etat pourra se retourner contre les laboratoires Servier, mais, au moins, la patiente sera indemnisée dans un délai raisonnable, quand les autres procédures traînent en longueur (au moins 2 ans auprès de l’Office national d’indemnisation des accidents médicaux, sans doute une dizaine d’années au civil…). « Il existe des moyens d’échapper à ce qui peut sembler inéluctable », se félicite Me Verdier. En mai dernier, l’avocate avait obtenu un jugement favorable pour une victime d’un autre scandale sanitaire, celui du Distilbène, après plus de dix ans de bataille judiciaire.

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  •   La parole est aux herboristes !


    Chère amie, cher ami,

    Cette semaine, je vous invite à lire cette interview de Michel Pierre, herboriste de référence en France, membre du comité d’éthique de l’IPSN et auteur de plusieurs ouvrages sur les plantes. Sans doute serez-vous, comme moi, révolté par la façon dont les autorités persécutent ceux qui permettent de soigner par les plantes.

    En bas de ce message, vous trouverez des informations sur le congrès des herboristes qui a lieu les 17 et 18 mai prochains à Lyon (inscriptions, programme, stands).

    Michel Pierre est herboriste depuis plus de 50 ans. Sa boutique, l’Herboristerie du Palais Royal résiste encore et toujours à l’interdiction qui est faite aux herboristes d’exercer depuis la suppression du diplôme en 1941. Mais les temps ont bien changé et le vent tourne. Car malgré une condamnation récente par le tribunal correctionnel de Paris, il sait que de meilleurs jours attendent l’herboristerie. La preuve en est que son livre Les plantes du bien être, publié au mois de mars 2014 aux éditions du Chêne, est déjà un succès en librairie.

    1/ IPSN : Que retenez vous du procès qui vous a condamné simplement parce que vous tenez une herboristerie ?

    Au-delà de l’injustice que représente cette procédure, qui vient me punir après plus de 50 ans de métier sans incidents, sans plainte de qui que ce soit et sans que jamais la clientèle ne faiblisse, je reconnais avoir eu de la chance : pour moi les autorités ont attendu tout ce temps. J’ai vu tous mes camarades se faire attaquer et condamner. Pas un n’y a échappé. C’était mon tour !

    Mais la condamnation ne change rien. Pourquoi changerais-je ma façon de faire alors qu’elle apporte satisfaction au public depuis toujours ? La vérité, c’est que la législation est mal faite. Il n’y a pas de place au plan juridique pour les herboristes, alors que l’attente du public est forte. L’herboristerie appartient théoriquement au monopole pharmaceutique, mais même les pharmaciens ne peuvent pas exercer ce métier : ils ne sont pas formés pour et ils n’ont pas le droit de s’inscrire à l’ordre des pharmaciens en tant qu’herboristes. Cherchez l'erreur… Personnellement, je travaille pour ma part avec une pharmacienne dûment diplômée. Ce qui ne m’a même pas évité la condamnation…

    Ce qu’il faut retenir, c’est le soutien du public. Lui est prêt à voir changer les choses. Les autorités finiront bien par suivre le mouvement. Et faire avancer le débat, c’est aussi un devoir citoyen. Nous devons continuer à nous battre jusqu’au bout pour que cette situation intenable change. Un diplôme d'herboriste doit voir le jour !

    2/ IPSN : Les écoles d’herboristerie font le plein depuis un certain nombre d’années et le public se passionne pour la médecine par les plantes. Il y a donc une relève ?

    Une relève ? Quelle relève ? Il y a des passionnés oui. L’engouement que suscite le congrès des herboristes ou la fête des simples (1) en sont des preuves. Le flot continu de clients dans les différentes herboristeries en France, y compris de médecins et de pharmaciens, en est une autre.

    Mais il n’y a pas de relève. Il ne peut pas y en avoir. Tant que nous n’aurons pas de diplôme, nous n’aurons pas de garantie pour ceux qui veulent exercer ce métier. Il y a des gens qui ont des connaissances sur les plantes. Mais qui souhaiterait ouvrir une boutique en risquant, tout au long de sa vie professionnelle, de passer devant les tribunaux comme un délinquant simplement parce qu’il fait bien son métier ?

    3/ IPSN : En attendant que nous obtenions ce fameux diplôme, que conseillez-vous à ceux qui voudraient s’installer ?

    Il y aurait eu peut être un coup à jouer pour les magasins de diététique s’ils s’étaient positionnés autrement. Mais ils ont raté le coche. Ce qui fait l’herboriste, c’est son amour des plantes, sa capacité à les reconnaître au premier coup d’œil, à les conseiller selon ce qu’il connaît de leurs vertus et de ce qu’en dit la tradition. C’est celui qui est prêt à affronter les stocks de plantes en vrac, les fournisseurs et leurs cahiers des charges. Aujourd’hui, c’est aussi celui qui connaît les compléments alimentaires par le biais desquels on peut vendre davantage de plantes. C’est enfin celui qui connaît la législation et qui a de bons avocats. Vous voulez être herboriste ? Mon conseil est simple : provisionnez pour les procès et les tracasseries administratives. Pour le reste, allez-y, le monde est à vous !

    Congrès des Herboristes : 17 et 18 Mai 2014

    Le congrès des herboristes a lieu cette année à Lyon, au parc de la Tête d’or, les 17 et 18 mai prochains. Il est ouvert à tous professionnels et au grand public. L’objectif est de réunir tous les passionnés des plantes et de débattre sur l’avenir d’un métier qui doit retrouver toute sa place dans la société.

    Vous trouverez le programme sur le site de l'ISPN et vous pourrez vous inscrire.

    Pour les professionnels, il est possible de tenir un stand à l’occasion du congrès. Une salle dédiée est spécialement prévue pour l’exposition des stands. Pour plus d’information contactez nous à l’adresse mail suivante : adelivois@ipsn.eu

    Enfin, nous cherchons encore deux ou trois bénévoles pour tenir l’accueil ou le bar à tisanes. N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez (contact@ipsn.eu), vous aussi, être acteur du congrès !

    Bien à vous,

    Augustin de Livois
    Président de l'Institut pour la Protection de la Santé Naturelle  

    Source :

    1 La prochaine Fête des Simples aura lieu les 27 et 28 septembre 2014 à Fleury-la-Montagne (71340) en Bourgogne


     Institut pour la Protection de la Santé Naturelle
            Association sans but lucratif
                    Rue du vieux Marché au grain, 48
                                 1000 BRUXELLES
                                                                                    IPSN


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  •   Cancer : le remède oublié

    Chère lectrice, cher lecteur,

    Nous sommes en 1890 à New York. Il fait nuit. Le Dr William Coley se tourne et se retourne dans son lit. La veille, ce jeune chirurgien de 28 ans a, pour la première fois, vu mourir une de ses patientes. Cette patiente, Elizabeth Dashiell, est morte d'un cancer des os. Et le Dr Coley est submergé par un sentiment de culpabilité et d'impuissance.

    Au petit matin, il sort de chez lui. Mais au lieu de se rendre, comme d'habitude, au New York Cancer Hospital où il travaille, il décide de partir pour Yale. Yale est la grande université qui se trouve à deux heures de train au nord de la ville, dans l'état voisin du Connecticut. Yale était déjà, à l'époque, réputée mondialement pour sa faculté de médecine. La bibliothèque universitaire conserve des archives qui couvrent toutes les maladies connues à ce jour, décrivant précisément les cas de millions de malades.

    C'est dans ce gisement prodigieux que le Dr Coley va rechercher des cas de « sarcome » semblables à celui qui a tué sa patiente. Le sarcome est une sorte de cancer. Le Dr Coley espère trouver des cas dans lesquels des patients, touchés par le même cancer que sa patiente, auraient guéri. Car il est convaincu qu'il existe, quelque part, un traitement qui aurait pu la sauver.

    Plus de deux semaines durant, ses recherches sont vaines. Il épluche des kilos de dossiers poussiéreux. Mais la conclusion est toujours la même : patient décédé. Il commence à désespérer lorsqu'un soir, alors qu'il est sur le point d'abandonner, il fait une étonnante découverte.

    Guérison mystérieuse

    Le Dr Coley a mis la main, sans le savoir, sur un cas qui va révolutionner le traitement du cancer. Il découvre en effet le dossier médical complet d'un homme dont le sarcome a mystérieusement disparu après avoir attrapé une maladie infectieuse. Cette maladie, pratiquement disparue aujourd'hui, s'appelle l'érysipèle. C'est une infection de la peau due à une bactérie, le streptocoque. Elle se manifeste par de gosses plaques rouges, qui peuvent toucher le visage, mais plus souvent les jambes, et s'accompagne de fièvre. Mais ce n'est pas une maladie grave.

    Aussitôt après avoir attrapé l'érysipèle, le sarcome de ce patient a donc brutalement disparu. Le Dr Coley chercha d'autres cas semblables et en trouva plusieurs dans les archives, dont certains remontaient à des centaines d'années : leur cancer (sarcome) avait disparu après une simple infection de peau !

    Il découvrit que d'autres pionniers de la médecine comme Robert Koch (qui découvrit le fameux bacille de Koch, responsable de la tuberculose), Louis Pasteur, et le médecin allemand Emil von Behring, qui reçut le premier prix Nobel de médecine en 1901, avaient eux aussi observé des cas d'érysipèle coïncidant avec la régression spontanée de cancers.

    Convaincu qu'il ne pouvait pas s'agir d'un hasard, le Dr Coley décida d'inoculer volontairement le streptocoque (bactérie) responsable de l'érysipèle à l’un de ses patients touché par le cancer de la gorge. L'expérience fut menée le 3 mai 1891 sur une homme appelé M. Zola. Immédiatement, son cancer régressa et l'état de santé de M. Zola s'améliora considérablement. Il retrouva la santé et vécut huit ans et demi de plus.

    Le Dr Coley créa une mixture de bactéries mortes, donc moins dangereuses, appelée Toxines de Coley. Cette mixture était administrée par injection jusqu'à entraîner de la fièvre. Il fut observé que le remède était efficace, y compris dans le cas des cancers métastasés.

    Un jeune de 16 ans sauvé du cancer

    Le premier patient à recevoir les Toxines de Coley fut le jeune John Ficken, un garçon de 16 ans atteint d'une tumeur abdominale massive. Le 24 janvier 1893, il reçut sa première injection, qui fut répétée ensuite tous les deux ou trois jours, directement dans la tumeur. A chaque injection, il faisait une poussée de fièvre… et la tumeur régressait. Dès le mois de mai 1883, soit 4 mois plus tard, la tumeur n'avait plus qu'un cinquième de sa taille originelle. Au mois d'août, elle n'était pratiquement plus perceptible. John Ficken fut définitivement guéri du cancer (il mourut 26 ans plus tard d'un infarctus).

    Comment cette découverte fut tuée dans l'œuf

    Mais les Toxines de Coley se heurtèrent à un redoutable « concurrent » : le développement des machines à rayons radioactifs (radiothérapie), plus facilement industrialisables.

    Coley lui-même s'équipa de deux machines de radiothérapie. Mais il conclut rapidement à leur moindre efficacité. Pendant quarante ans, il continua à utiliser avec succès les Toxines de Coley, jusqu'à sa mort le 16 avril 1936.

    Le formidable business de la chimiothérapie prit ensuite le relais pour garantir que ce remède, bien plus simple, moins dangereux, et surtout beaucoup moins coûteux, reste dans les oubliettes de la médecine. (la suite ci-dessous)

    1999 : les Toxines de Coley ressortent des cartons

    L'histoire ne s'arrêta pas là, heureusement. En 1999, des chercheurs ouverts d'esprit reprirent les archives laissées par le Dr Coley. Ils comparèrent ses résultats avec ceux des traitements les plus modernes contre le cancer. Et ils s'aperçurent que ses résultats étaient supérieurs !

    « Ce que Coley faisait pour les malades du sarcome à l'époque était plus efficace que ce que nous faisons pour ces mêmes malades aujourd'hui », déclara alors Charlie Starnes, chercheur chez Amgen, une des premières sociétés mondiales de biotechnologie, qui travaille en France avec l'Institut National du Cancer.

    La moitié des patients de Coley touchés par le sarcome vivaient dix ans ou plus après le début du traitement, contre 38 % avec les thérapies les plus récentes. Ses résultats auprès des patients malades du cancer des reins et du cancer des ovaires étaient également supérieurs.

    Un grand espoir pour les patients malades du cancer

    Aujourd'hui, une société américaine, MBVax, a repris les recherches sur les Toxines de Coley.

    Bien qu'elle n'ait pas encore mené les études à grande échelle nécessaires à leur commercialisation, 70 personnes ont bénéficié de cette thérapie entre 2007 et 2012.

    Les effets ont été si positifs que la grande revue scientifique Nature s'en est fait l'écho au mois de décembre 2013 [1]. L'information a également été reprise par le magazine français Le Point, le 8 janvier 2014 [2].

    Les personnes qui ont pu bénéficier de cette thérapie non-homologuée étaient des personnes touchées par des cancers en phase terminale, dont des mélanomes, des lymphomes, des tumeurs malignes dans le sein, la prostate, les ovaires. Il est d'usage en effet dans les hôpitaux de permettre aux personnes dans des situations très difficiles de se tourner vers des thérapies innovantes, qui sont refusées aux autres.

    Malgré l'extrême gravité de ces cancers, les Toxines de Coley provoquèrent une diminution des tumeurs dans 70 % des cas, et même une rémission complète dans 20 % des cas, selon MBVax.

    Le problème auquel la compagnie se heurte aujourd'hui est que, pour mener les essais à grande échelle exigés par la réglementation actuelle et construire une unité de production aux normes européennes ou nord-américaines, les besoins de financement se chiffrent en… centaines de millions de dollars.

    Ce qui était possible en 1890 dans le cabinet d'un simple médecin new-yorkais passionné par sa mission est aujourd'hui devenu quasi-impossible dans notre monde hyper-technologique et hyper… étouffé par les réglementations. (la suite ci-dessous)

    Espérons qu'un chercheur saura trouver les arguments propres à convaincre les experts des comités qui président à l'avenir de notre système de santé, qu'un peu d'audace et un peu de liberté sont indispensables pour permettre le progrès et sauver des vies. Mais ça, je doute que les bureaucrates qui nous gouvernent le comprennent facilement.

    A votre santé !

    Jean-Marc Dupuis

    PS : La nutrithérapie est un des secteurs les plus prometteurs pour la médecine du 21e siècle. En tant que lecteur fidèle de Santé Nature Innovation, je vous propose de vous inscrire aujourd'hui à Néo-nutrition, notre service d'information gratuit dédié à la nutrithérapie. En vous inscrivant sur le site, vous recevrez chaque semaine, et sans contrepartie, une nouvelle lettre qui vous dira tout sur un « super aliment », un alicament ou un complément nutritionnel. Attention les places sont limitées.


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  •  J’ai découvert la fontaine de jouvence de nos neurones (Pierre-Marie LLEDO) (Clés)

      A l’Institut Pasteur, le neurobiologiste a révélé les pouvoirs d’autoréparation du cerveau, faisant ainsi franchir un pas capital à la science, notamment dans la thérapie des maladies neurodégénératives.
       Nous l’avons toujours entendu dire : les neurones de notre cerveau sont en nombre limité, ils ne se renouvellent pas, et à partir de l’âge adulte nous en perdons chaque jour, irrémédiablement, des quantités. Nous croyons encore presque tous qu’il en est ainsi, car tel fut, durant des décennies, le dogme scientifique. Aujourd’hui, voilà une connaissance périmée.
     
       On sait à présent que nos neurones peuvent se régénérer – et que de nouveaux peuvent constamment apparaître. Cette découverte […] ouvre des perspectives thérapeutiques étonnantes. A 48 ans, son auteur, Pierre-Marie Lledo, est sans nul doute l’un des plus brillants chercheurs de sa génération.
       Grand Prix de l’Académie de médecine en 2006, Grand Prix de l’Académie des sciences en 2007, le neurobiologiste, qui enseigne aussi à Harvard, est directeur de recherches au CNRS. Il dirige l’unité Perception et Mémoire à l’Institut Pasteur, dont il est également vice-président du conseil scientifique et directeur de l’enseignement. C’est bien un homme submergé de charges, de projets et de rêves, carburant décisif selon lui, qui nous reçoit. Si nous souhaitons le rencontrer, c’est en raison de l’importance de ses différentes découvertes qui s’échelonnent depuis 2003. Leurs conséquences sur notre compréhension du fonctionnement du cerveau et de l’humain dans son environnement sont capitales. Découvrons, pas à pas et en termes simplifiés, les différentes étapes de ses recherches.
       Tout commence par le nez. Chacun sait que la mémoire des odeurs est très particulière : un parfum, une senteur quelconque que nous n’avons pas respirés depuis l’enfance peuvent soudain nous frapper intensément, faire revenir des pans entiers de souvenirs perdus. Comment se maintient ce souvenir des odeurs ? Quelles sont les particularités des mécanismes neuronaux de l’odorat ? Voilà ce que le chercheur et son équipe ont voulu explorer : « […] Nous avons découvert que cette qualité de la mémoire olfactive était due à l’arrivée en permanence de nouveaux neurones vers le cortex olfactif », nous explique Pierre-Marie Lledo.
    2003 : le chercheur et son équipe parviennent à démontrer que des cellules souches de type gliale sont produites au cœur du cerveau adulte. […] Elles se dirigent vers le bulbe olfactif et se révèlent capables de fabriquer de véritables neurones, eux-mêmes capables d’intégrer des réseaux cellulaires existants et d’y établir de nouvelles connexions.
       Cette découverte de cellules souches dans le cerveau adulte signe la fin d’un dogme jusque-là bien installé. En mettant en lumière le phénomène de la neurogénèse, on comprend que le cerveau adulte a la possibilité de s’adapter aux changements qui surviennent au cours de la vie.
       2004 : il apparaît que les neurones neufs ne vont pas n’importe où, mais sont « pilotés » […] par une molécule spéciale. L’équipe de Pierre-Marie Lledo, avec l’équipe allemande du professeur Schachner de l’université de Hambourg, identifie une clé sécrétée par le bulbe olfactif, la tenascine, chargée d’attirer et de guider ces neurones nouveau-nés de leur zone germinative vers le bulbe olfactif où ils se transforment définitivement en véritables neurones.
       2008 : la possibilité d’utiliser cette molécule-pilote pour emmener des neurones neufs sur des zones cérébrales à réparer ouvre des perspectives thérapeutiques inédites. L’équipe de Lledo, associée à celle de Pierre Charneau, à Pasteur, trouve en effet le moyen de faire dévier ces neurones pour les faire aller vers des zones lésées. Ouvrant la voie à de possibles thérapies des différentes pathologies neurodégénératives comme la maladie de Parkinson ou la chorée de Huntington.
     
       En outre, ils observent deux phénomènes intéressants et concomitants : la fabrication de nouveaux neurones dans le cerveau s’accélère et s’intensifie en quantité lors de lésions ayant entraîné la perte du sens olfactif, ce qui confirme bien cette capacité autoréparatrice du cerveau. Et, a contrario, lorsque des neurones se révèlent inutiles pour conserver une information, par exemple olfactive, ils sont naturellement détruits.
       C’est donc bien à une mutation de la connaissance qu’on assiste ici. Un chapitre se clôt, celui du cerveau fixe, ou en déficit croissant de neurones. Un autre chapitre s’ouvre, celui du cerveau autorégénérant. Pierre-Marie Lledo l’explique : « On est dans la science en action. On est parvenu à montrer que ce dogme central de la neurobiologie qui voulait que les neurones ne puissent être remplacés, parce que le cerveau doit conserver de l’information en permanence, ne tient plus. On ne comprenait pas comment nous sommes capables de conserver de l’information tout au long de notre vie, alors que certains de ces neurones, qui conservent l’information, ont une durée de vie limitée et sont remplacés par des nouveaux. […]
      Mon travail a permis de découvrir cette fontaine de jouvence produisant de nouveaux neurones qui arrivent en permanence dans le cerveau. […] On se rend compte que le cerveau adulte est en perpétuel chantier. »
    Ce perpétuel chantier pourrait-il se transformer en régénération perpétuelle ? La fontaine de jouvence aurait-elle les moyens de prodiguer indéfiniment des neurones neufs, et donc une vie cérébrale sans fin ? « Dès l’instant où on laisse une souche, cette souche devient comme la souche d’un arbre : elle a le potentiel de fournir toutes les cellules nécessaires à l’organe dans lequel elles sont placées. Il n’y a pas de raison, en théorie, que ce système s’arrête. […] »
       Pareil changement de perspective engendre des conséquences sur plusieurs registres. Sur le plan philosophique, les découvertes de Pierre-Marie Lledo suscitent bien des interrogations sur l’identité de l’humain : si notre cerveau pouvait se régénérer indéfiniment, ne serait-ce pas, à terme, une remise en question radicale de notre finitude ? En fait, le chercheur ne s’engage pas sur ce terrain, qu’il juge sans doute prématuré. Il insiste plutôt sur la méthode, les modèles nouveaux, mais aussi sur le caractère encore très limité de nos connaissances.
    En ce qui concerne la méthode […], Pierre-Marie Lledo évoque les « métissages inédits » indispensables à organiser entre neurologie, psychologie et sciences cognitives et les sciences humaines pour mieux comprendre les fondements biologiques du processus d’individuation d’un être tout au long de sa vie, toujours en chantier.
    Avec comme première conséquence la réfutation définitive d’une représentation de la pensée comme « substance » sécrétée par le cerveau, alors qu’elle est le produit du jeu permanent entre l’individu et son milieu. Avec, surtout, sur le versant positif, la constitution d’un nouveau modèle du fonctionnement cérébral : « On sait dorénavant que le fonctionnement cérébral est plutôt géré par des lois de statistiques et de probabilité. Il n’y a pas du tout d’équilibre. Aucun système n’arrive jamais à l’équilibre. Tout est géré par des probabilités. On est donc obligé de repenser le cerveau comme un organe où, de ces lois de probabilité, va naître ce qu’on appelle des propriétés émergentes. C’est-à-dire que l + l vont faire 4 plutôt que 2. »
      Notre interlocuteur insiste sur cette recherche permanente d’un point d’équilibre, toujours à réévaluer, auquel le cerveau est confronté. Il a donné un nom à cette situation, la « flexstabilité » : sans cesse, notre cerveau navigue de façon contradictoire entre besoin de diversité, d’invention, de renouvellement et non moins nécessaire recherche et consolidation d’une stabilité, d’une indispensable habitude. Deux modalités à négocier, à réguler en permanence. Résultat : quand la balance penche excessivement d’un seul côté, l’ennui et la souffrance deviennent des moyens pour le cerveau de perturber une trop grande stabilité. De même que des phénomènes comme l’addiction ou l’obésité signalent un équilibre perturbé par trop de nouveauté : « L’ennui, c’est l’adaptation de tous les circuits. Dès que le cerveau cesse de lutter, et notamment contre l’ennui, les pathologies, les troubles de la dépression s’installent. La meilleure façon de traiter les animaux de notre laboratoire, c’est de les replacer dans un univers enrichi, qu’ils se retrouvent dans une sphère sensorielle qu’on ne peut pas prédire, qui est faite de nouveauté.
       Et l’anticipation se révèle la deuxième fonction essentielle du cerveau. C’est une machine à prédire. Le cerveau de l’homme est toujours à n et quelques mois du jour où… On est donc dans la prédiction. Par ce moyen, on échappe à toutes les maladies neurodégénératives. Ces maladies pourraient n’être que le reflet d’un schéma de routine. Certaines susceptibilités génétiques entrent aussi en jeu, mais le contexte est certainement un facteur prépondérant. »
      Reste à savoir si ces particularités du cerveau valent seulement pour le cerveau humain ou s’inscrivent plutôt dans une continuité entre animaux et humains : « Pour un expert du fonctionnement cérébral et des fonctions cognitives, il n’y a plus du tout de rupture épistémologique entre l’homme et les autres animaux. On est en train de le découvrir même à propos de l’empathie et de toutes ces valeurs humaines. L’empathie, les fameux neurones-miroirs, on les retrouve aussi. En tout cas, moi je le vois comme un continuum.
       S’il y a singularité de l’homme, c’est dans l’organisation. Dans l’organisation du cerveau, certainement. A un moment donné, l’Homo sapiens a été capable de se projeter et de réfléchir, en tant qu’individu ou en tant qu’organisme, dans le collectif. Et ça, c’est le propre de l’être humain : avoir cette projection du soi, d’abord, puis de la collectivité, et enfin de l’axe du temps. Une des caractéristiques du fonctionnement humain, c’est toujours la projection, la projection dans le futur. »
      Malgré l’importance et la nouveauté de ses découvertes, Pierre-Marie Lledo insiste sur le caractère restreint de nos savoirs : « Je pense qu’on ne sait pas grand-chose. Cinq pour cent, tout au plus. En réalité, il y a beaucoup de leurres. L’imagerie cérébrale, par exemple, permet de mettre un cerveau, une tête dans une machine, de questionner la personne et d’observer des corrélats anatomiques. Mais la phrénologie l’avait déjà fait au tournant du xixe siècle : on en concluait qu’on avait la bosse des maths, le crâne d’un voleur, etc. Aujourd’hui, on n’a pas beaucoup plus avancé. On est juste capable de localiser dans des territoires précis des activités de neurones et d’établir une corrélation entre un circuit actif et une décision ou une pensée.
       Mais le problème, c’est que ce sont des paramètres qui vont s’inscrire dans un temps qui n’est pas compatible avec celui du fonctionnement cérébral. Ces images-là ne sont que des instants arrêtés et répétés, des moyennes. Donc, quand on vous désigne sur une carte : “Là, c’est le circuit de l’émotion”, il ne faut pas oublier que c’est une moyenne faite sur peut-être quarante expositions et que le cerveau ne travaille pas avec des moyennes. Et que peut-être ce qui est significatif est ce qui devient inconscient, par exemple. »

      Cette vive critique des recherches fondées sur l’imagerie cérébrale n’est pas partagée par tous les neuroscientifiques, on s’en doute.


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  •   Neknomination, un jeu d’alcool mortel sur Facebook

    Neknomination est un nouveau jeu d’alcool qui fait fureur sur le réseau social Facebook. Deux jeunes en sont morts.

    Neknomination,

    Neknomination « C’est ton tour maintenant. »

    NeknominationSe mettre en scène en vidéo ou en image, c’est une manière d’exister sur les réseaux sociaux. Le nouveau buzz c’est Neknomination, boire de l’alcool à l’extrême dans des situations insolites et poster l’image ou la vidéo sur le réseau Facebook. Une fois l’exploit exécuté, un ami est défié. « C’est ton tour ». S’il ne joue pas le jeu, il se fait harceler et traiter de lâche. La surenchère fonctionne et parfois tue. Deux jeunes irlandais ont trouvé la mort en jouant à Neknomination.

    Jay Anthony créateur de la page Facebook The Best Neknominate Video :

    « Un groupe de potes de l’université de Scotch, en Australie-Occidentale. Un mec a bu sa bière cul sec et a dit à son copain : « C’est ton tour maintenant. » C’est devenu une mode, et ensuite quand j’ai créé ma page, ça a pris plus d’ampleur. Cette mode s’est propagée en Australie, en Nouvelle-Zélande, et maintenant ça touche même l’Europe. »

    La surconsommation d’alcool chez les adolescents

    Depuis plusieurs années, les jeunes consomment de plus en plus régulièrement de l’alcool. Les phénomènes comme Neknomination ou Binge drinking (une biture express) font des ravages chez les jeunes adolescents.

    Une étude réalisée dans le cadre du projet européen AlcoBinge, démontre que « plus un adolescent est exposé tôt à l’alcool et plus il sera vulnérable et consommateur à l’âge adulte ».

    Sources :
    > facebook.com/NeknominateVideos : Facebook The Best Neknominate Video
    > vice.com : Le neknominate est la nouvelle tendance alcoolisée des réseaux sociaux australiens
    > lexpress.fr : Alcool : l’ado boit, l’adulte trinquera

     Conclusion: surveillez ce que font vos ados et n'hésitez pas à les éduquer! Vous êtes des parents!


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  •   Publié le 3 janvier 2014 - Mis à jour le 6 janvier 2014  par femininbio.com

    Gastro 2014 : traitement en homéopathie avec le Dr Quemoun

    Gastro 2014 : traitement en homéopathie avec le Dr Quemoun
    Audrey Etner
    Curieuse de tout piquée d'écriture. Responsable édito @femininbio, blogueuse empathique aimant raconter la vie des autres @parisbylight.

    Comme son nom l'indique, la gastro-entérite est une inflammation infectieuse aiguë de l'estomac et des intestins. Maux de ventre, nausées, vomissements sont au rendez-vous.. Heureusement, l'homéopathie peut vous aider à combattre tous ces maux. Extrait du livre Ma Bible de l'Homéopathie d'Albert-Claude Quemoun, éditions Quotidien Malin.

       Inflammation douloureuse des intestins, la gastro-entérite est très fatiguante. Mais d'après les conseils du Dr. Quemoun dans "Ma bible de l'homéopathie", il ne faut pas s'affoler car elle est très rarement dangereuse.

    Important en cas de gastro : NE PAS SE DESHYDRATER ! Pour éviter la déshydratation chez les enfants ou personnes âgées, veillez à les faire boire abondamment.

    Le malade doit suivre un régime alimentaire spécifique qui privilégie carottes cuites, riz blanc, bananes. Pour les enfants, vous pouvez confectionner le "milk-shake gastro" en mixant une banane dans de l'eau de cuisson de riz avec un peu de sucre.

     

    Quels symptômes ? Quel médicament ? Posologie
    La gastro-entérite est d'origine virale, avec des nausées, des vomissements, des diarhées et des douleurs abdominales soulagées par une bouillote posée sur le ventre Arsenicium album 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    La gastro-entérite est due à une intoxication alimentaire ou parasitaire, le malade perd la conscience de son corps et ne peut plus indiquer avec précision où il a mal, il délire Baptisia tinctoria 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    Tous les symptômes précédents sont accompagnés d'anxiété et d'agitation Arsenicium album 15 CH 2 granules 3 fois par jour
    Les vomissement sont intenses, irrépressibles, clairs comme de l'eau et aggravés le soir Phosphorus 9 CH 1 dose chaque jour pendant 3 jours
    La gastro-entérite apparaît après un coup de froid sec

    Ajoutez aux remèdes précedents,

    Aconitum napellus 9 CH

    2 granules au coucher
    Vous transpirez beaucoup, vous avez une forte température, vous êtes fatigué China rubra 5 CH 2 granules 3 fois par jour
    La gastro-entérite est due à une intolérance de votre bébé au lait, elle ne s'accompagne pas forcément de diarhées Aethusa cynapium 5 CH 3 granules 3 fois par jour (à dissoudre dans un bibreon d'eau)
    Le sujet transpire, il a un malaise, se trouve mal avec hypotension veratrum albulm 7 CH 2 granules 3 fois par jour

    Consultez si le sujet est très faible, qu'il perd des forces et du poids.

    Albert-Claude Quemoun, l'homéopathie comme art de vivre


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  •    http://www.youtube.com/watch?v=rDdCUi-eEHM

    Ce lien vous permettra d'écouter une très intéressante interview du Professeur Jean-Pierre WILLEM sur les intolérances alimentaires.

      Sur Youtube vous avez accès à de nombreuses émissions médicales destinées au grand public par des Professeurs éminents de la Faculté de Médecine de France.


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  •    Greenpeace Publié le 5 novembre 2013

    Mode toxique : Greenpeace dresse le bilan de sa campagne Détox en classant les marques sur un podium

    Deux ans que Greenpeace épingle les marques de mode, fast fashion et haute couture, dans sa campagne Détox. Deux ans qu'une mobilisation sans précédent demande une mode sans produits toxiques pour ceux qui les produisent et nous qui les portons. L'heure du bilan est venu. Découvrez le podium Greenpeace : qui a tenu ses engagements ? Qui n'a pas joint l'action aux déclarations ? Qui n'a pas jugé bon de s'engager ?

      
    1En matière de Detox, Benetton affiche la bonne couleur

    Propriétaire des marques : United Colours of Benneton, Undercolours of Benneton, Sisley, Playlife 

     Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Groupe Benetton

     

    Si vous avez manqué le début, reprenez le train en route en découvrant la campagne Détox Greenpeace, et le Fashion Duel qui visait les marques de haute couture.

     

    Aujourd'hui, la célèbre ONG ne compte pas s'arrêter en si bon chemin et dresse le bilan des engagements (ou non-engagements) des marques visées par la campagne. Le Podium Détox met en avant les engagements réussis des "LEADERS" (Benetton, C&A, H&M etc...), pointe du doigt les "GREENWASHERS" (Adidas, Nike...) et se montre sans pitié pour les "LOSERS" (Gap, Diesel, Armani...) représentés par des squelettes peu avenants.

    > Tout savoir sur le Podium Détox

    Pour établir son Podium, Greenpeace a étudié le respect des engagements pris par les marques à désintoxiquer leurs chaines de production. Trois critères ont été pris en compte : le respect des principes clés (principe de précaution, RSE etc), la transparence sur l'utilisation de produits toxiques, l'élimination de 11 substances prioritaires à horizon 2020.

    > En savoir plus sur les critères étudiés

    Découvrez le Podium Détox Greenpeace

    Pour connaitre le détail des actions de chaque marque / groupe cité, cliquez sur les liens ci-dessous.

    • LES LEADERS : ils se sont engagés à relever le défi Détox, se sont fixés des échéances crédibles et ont pris des mesures sur le terrain. Cette catégorie comporte 14 marques dont H&M, Groupe Inditex (Zara), Levi's, Mango...

    Groupe Benetton : en matière de Detox, Benetton affiche la bonne couleur
    Propriétaire des marques : United Colours of Benneton, Undercolours of Benneton, Sisley, Playlife
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Groupe Benetton

    C&A : joint le geste à la parole
    Propriétaire des marques : C&A, Angelo Litorico, Yessica, Your Sixth Sense, Westbury, Canda, Clockhouse, Baby Club, Palomino, Here & There, Rodeo Sport
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : c&a

    Coop : respecte ses engagements et passe en mode Detox
    Propriétaire des marques : Coop, Naturaline, nulu, feelyou, Sergio
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : coop

    Esprit : a tout d’un leader de la Detox
    Propriétaire des marques : Esprit, Falke
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : esprit

    G STAR RAW : la célèbre marque de jean en bien engagée dans le chemin de la Detox
    Propriétaire de la marque : G STAR RAW
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : G-Star Raw

    H&M : poursuit son programme Detox
    Propriétaire des marques : H&M, COS, Monki, Weekday, Cheap Monday, Other Stories
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : h&m

    Inditex : défile dans le groupe de tête des leaders de la Detox
    Propriétaire des marques : Zara, Pull & Bear, Massimo Dutti, Bershka, Stradivarious, Oysho, Tempe, Uterique
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : inditex

    Levi’s : tient ses promesse
    Propriétaire des marques : Levis, Dockers, Signature, Denizen
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Levi Strauss & Co.

    Limited Brands : suit les tendances de la mode Detox
    Propriétaire des marques : Victoria's Secret, La Senza, Henri Bendel
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Limited Brands

    Mango : montre la voie vers une mode sans toxiques
    Propriétaire des marques : Mango, H.E., MNG by Mango
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : mango

    Marks & Spencer : fait ses premiers pas vers une mode sans toxiques
    Propriétaire des marques : Marks & Spencer, Per Una, North Coast, Portfolio, Indiglo, Autograph, Blue Harbour, Ceriso, Ultimate, Brazil’s, Occasions, Collezione, Insola
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Marks & Spencer

    Puma : sort ses griffes et se désintoxique
    Propriétaire des marques : Puma, Cobra Gold, Tretorm, Volcom
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : puma

    Fast Retailing : prend sa cure de Detox au sérieux
    Propriétaire des marques : Uniqlo, Compti des Cotonniers, GU, Helmut Lang, J Brand, PLST, Princess Tam Tam, Theory
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Fast Retailing

    Valentino : pour Valentino, la mode sans toxiques n’est pas un luxe
    Propriétaire des marques : Valentino, M Missoni
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Valentino Fashion Group

    • LES GREENWASHERS : ils ont rejoint le défi Détox, mais n'ont rien concrétisé. Ils sont 3 dans cette catégorie.

    Adidas : est loin d’être “all in” en matière de Detox
    Propriétaire des marques : adidas, Reebok, Taylor Made
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Adidas Group

    LiNing : ne remplit pas son contrat Detox
    Propriétaire des marques : LiNing, Z-Do, Aigle, Double Happiness, Lotto, Kason
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : LiNing

    Nike : dissimule sa vérité toxique derrière de beaux discours
    Propriétaire des marques : Nike, Converse, Hurley International, Jordan, Nike Golf
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Nike, Inc

    • LES LOSERS : ces marques ne se sont pas engagés à réduire les produits toxiques. Ils sont 7 grands groupes épinglés dans cette catégorie. On y retrouve les marques bien connues Armani, Diesel, Gap...

    Giorgio Armani : Paroles, paroles… Toujours des paroles...
    Propriétaire des marques : Giorgio Armani, Emporio Armani, Armani Exchange, Armani Jeans, Armani Collezioni
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Giorgio Armani

    Bestseller : traîne les pieds pour se débarrasser de son addiction toxique
    Propriétaire des marques : Jack & Jones, Junarose, Mamalicious, Name It, Object Collectors Item, Only, Outfitters Nation, Pieces, Vero Moda, Vila Clothes
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : bestseller

    Only the Brave (Diesel) : manque de courage pour entrer en Detox
    Propriétaire des marques : Diesel, Maison Martin Margiela, Viktor & Rolf, Marni
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Only the Brave (diesel)

    Gap : brille par son inaction
    Propriétaire des marques : Gap, Banana Republic, Old Navy, Piperlime, Athleta, INTERMIX
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Gap Inc.

    Metersbonwe : doit relever le défi Detox
    Propriétaire des marques : Metersbonwe
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : metersbonwe

    Phillips-Van Heusen (PvH) : confond Detox et Intox
    Propriétaire des marques : Calvin Klein, Tommy Hilfiger, Van Heusen, IZOD, ARROW, Speedo, Olga, Warner's, GH Bass & Co
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : Phillips-Van Heusen (PvH)

    Vancl : ne veut pas ouvrir les yeux sur sa responsabilité toxique
    Propriétaire des marques : Vancl
    Pour en savoir plus, rendez-vous sur Greenpeace - Podium Detox : vancl

    Tout savoir sur la campagne Détox de Greenpeace


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  •   Mis à jour le 06-07-2013    Par Rue 89 Sports et le Nouvel Observateur

    Thomas Ladrat, nutritionniste du sport, donne quelques conseils pour ceux qui veulent prendre de la masse musculaire. Non, il ne sert à rien de manger 15 oeufs par jour !

    Des oeufs. Eicode Nederland/Wikimedia/CC

      Des oeufs. Eicode Nederland/Wikimedia/CC
     

    Certains sont prêts à tout pour développer leur masse musculaire. Obsédés par l'esthétique des gros muscles, sans aucun but de performance, ils adoptent des comportements pouvant porter préjudice à leur santé.

      Pour prendre de la masse, je dois faire 8 repas par jour et manger au moins 6 000 calories ! C'est vrai : je l'ai lu dans "Bibendum magazine" !"

      Il y a du vrai et du faux dans cette affirmation. Non, vous ne devez pas consommer plus de 6 000 calories par jour pour prendre de la masse musculaire.

      Avec ce régime, qui correspond à celui d'un cycliste sur le Tour de France, vous allez prendre de la masse certes, mais, en grande partie, de la masse grasse.

    Il faut un peu augmenter votre apport calorique afin de pouvoir prendre de la masse musculaire, mais il faut aussi et surtout se focaliser sur la qualité de ces apports et le moment de leur prise.

    Votre organisme renouvelle chaque jour 1 kilo de muscles

    Votre organisme renouvelle chaque jour un kilo de muscle. Un sportif régulier - au moins trois séances par semaine d'intensité moyenne ou élevée - a des besoins en protéines plus élevé que le reste de la population.

    Lors de l'effort, les muscles se contractent et se relâchent sans arrêt, subissant des contraintes importantes qui vont créer des lésions des cellules musculaires.

    Vous connaissez les fameuses courbatures du lendemain et surlendemain ? Ce sont ces lésions !

    Se met en place dès la fin de votre entraînement un mécanisme d'adaptation de notre organisme. Une sécrétion d'hormones, conjointement à la libération de nombreuses substances diverses dans le muscle, vont permettre de réparer au plus vite ces cellules, afin qu'elles soient plus fortes lors de la prochaine séance.

    Ce mécanisme, s'il n'est pas le plus rapide du corps humain, permet tout de même le renouvellement chaque jour d'environ un kilo de muscle !

    Lentilles, haricots blancs et rouges, fèves

    Pour cela, vous avez besoin de protéines, car les cellules musculaires en sont constituées en grande partie. Où trouve-t-on les protéines ? Dans les aliments d'origine animale bien sûr, la viande, le poisson, les œufs notamment, mais aussi les produits laitiers (représentant la meilleure qualité protéique).

    N'oubliez pas non plus les protéines d'origine végétale, comme celles retrouvées dans les légumes secs (lentilles, haricots blancs, rouges, fèves, pois cassés), les céréales, les légumes ...

    Si elles sont de qualité un peu moins intéressante que les protéines issues du monde animal, elles sont une source très importante de vitamines et minéraux et doivent être présentes quotidiennement dans l'alimentation en quantité quasiment égale.

    Vos cellules musculaires ont besoin de tout un tas de vitamines, minéraux et oligo-éléments afin de pouvoir utiliser au mieux les protéines que vous lui fournissez. Cela passe donc par une alimentation variée, souvent différente des habitudes alimentaires des sportifs concernés malheureusement.

    Il buvait des œufs crus au petit-déjeuner

    Combien dois-je manger de protéines par jour ? D'une façon générale, les Français consomment plus de protéines qu'ils ne le devraient. Pour être précis, ils en consomment même au moins 35% de plus qu'il n'en ont besoin.

    Un sportif passionné de musculation m'avait confié avaler 15 oeufs par jour. Certes, les œufs renferment des protéines de bonne qualité, mais il n'y a aucun intérêt à consommer le même aliment à longueur de journées.

    Au fil de notre discussion, je m'étais aperçu qu'en plus de cela, une grande majorité des œufs consommés l'était de façon crue, dans un shaker au petit-déjeuner.

    Quand vous savez que plus de la moitié de l’œuf n'est pas digéré si vous le consommez cru, cela fait réfléchir sur l'épreuve que s'infligeait chaque matin ce sportif... De plus, les œufs apportent une quantité intéressante de protéines, mais quasiment autant de lipides (concentrés dans le jaune). Attention donc à l'apport calorique.

    2,5g de protéines par jour et par kilos

    La quantité de protéines à apporter doit être proportionnelle au poids du sportif. Celle-ci ne devrait en aucun cas dépasser 2,5 g de protéines par jour et par kilo (soit environ 200 g de protéines pour un sportif de 80 kg) et sur une durée courte, ne dépassant pas quelques mois sur une année.

    Aucune preuve scientifique émanant d'études fiables ne justifie des apports supérieurs pour un gain de masse musculaire. Surtout, au-delà de l'apport calorique supplémentaire qu'elles représentent pouvant entraîner une prise de poids, elle peuvent déclencher d'importants dysfonctionnements de l'organisme.

    Il est important d'être suivi par un spécialiste de la nutrition des sportifs pour éviter ça.

    • Le rein est particulièrement visé. C'est un organe qui, s'il subit des dommages, sera dans la majorité des cas touché de façon irréversible. Si vous consommez beaucoup trop de protéines sur une longue période, vous risquez de créer d'importants dommage sur vos reins. Et une fois que les analyses le révéleront, il sera trop tard pour rattraper le mal déjà fait ;
    • Ajoutez à cela une acidification du milieu sanguin, entre autres, due à la dégradation des protéines en excès, pouvant entraîner des inflammations, tendinites, blessures à répétition...

    Au-delà de la quantité de protéines consommées, il est important de se focaliser aussi sur le moment auquel vous devez les consommer. Si un apport régulier est conseillé tout au long de la journée, il y a un moment privilégié pour une meilleure reconstruction de vos fibres musculaires.

    Le mieux : juste à la fin de l'entraînement

    Ce moment se situe immédiatement après l'arrêt de votre entraînement. Votre corps produit dès l'arrêt de l'effort une quantité importante d'insuline et d'hormone de croissance, qui doivent œuvrer à réparer les dégâts causés dans vos muscles. La nature est bien faite ! Mais afin d'en tirer le meilleur, l'idéal serait de lui apporter tout de suite les éléments dont elle a besoin.

    Et ce dont elle a besoin immédiatement, ce sont des protéines de bonne qualité, ainsi que des glucides, qui vont permettre une meilleure reconstruction musculaire. Vous pouvez vous faire plaisir avec un petit sandwich de pain blanc et jambon cuit. Vous pouvez y préférer un bol de lait avec un peu de chocolat ou un bol de fromage blanc avec du muesli.

    Un délai de moins d'une demi-heure après l'effort est idéal.

    Certains sportifs mangent sept, huit fois par jour

    En ce qui concerne le nombre de repas, on peut retrouver des sportifs mangeant jusqu'à sept ou huit fois par jour, certains se levant même la nuit pour ne pas passer plus de 5 ou 6 h sans apport.

    C'est intéressant de fractionner ses prises alimentaires pour obtenir une meilleure assimilation des aliments, mais il n'est pas utile, sauf si vous êtes à un niveau très élevé de pratique et avec des besoins très importants, de faire plus de 3 repas et 2 collations par jour.

    Enfin, il me paraît important de rappeler que vous devez obligatoirement estimer votre consommation spontanée avant de prendre un complément en tel ou tel nutriment (protéines, minéraux, vitamines,...)

    Les vitamines aussi ont une posologie

    De plus, les posologies sont finement calculées, étudiées, et il est important de savoir que toutes les vitamines et autres éléments importants pour le bon fonctionnement de l'organisme ont une dose quotidienne à ne pas dépasser.

    Parfois, modifier simplement la qualité des aliments concernés ou le moment de leur consommation peut suffire à obtenir les résultats recherchés. N'oubliez pas que la prise de masse musculaire nécessite un alimentation adaptée mais aussi et bien sûr une sollicitation musculaire en conséquence.

    Il est primordial de s'adresser à un entraîneur diplômé qui saura vous fournir un programme en fonction de vos possibilités, votre niveau technique et votre objectif.


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